enteteAënurdrapeau aenur

D'après les écrits de Melkor, le Cataclysme emporta l'Ancien monde et ouvrit une nouvelle page vierge, chargée des poussières de ce qui fut, voilant le visage de la Soleil (ndt : ce terme en elfique est féminin). Des éons passèrent et les survivants des Premiers Nés trouvèrent une terre sauvage, vivace et propice à la survie de ce peuple. Ils s'installèrent dans les régions équatoriales de ces terres, à l'abri des jungles et des mangroves. Lentement, ils construisirent une civilisation qu'ils baptisèrent Aénur, tiré de l'ancien terme elfique « Ainur ».

enteteLa Société Aénurienne

La population aénurienne est principalement composée d'elfes, de demi-elfes et de quelques humains. Mais qu'est-ce qu'un elfe, une elfine (la femme elfe) ? A quoi ressemblent-ils ?
En général, les elfes aénuriens sont à peu près de la taille des humains, ou un peu plus petits. Ils présentent un beau visage régulier, des yeux profonds, un air général de bonté ou de sérénité. Ils peuvent avoir les oreilles pointues et légèrement décollées, mais ce n'est pas obligatoire (dans le cas des demi-elfes en particulier). Ils sont généralement d'un blond pâle, avec de beaux cheveux épais, quelquefois très longs. Assez coquets, ils adorent porter gants, chapeaux, bijoux et autre raffinements vestimentaires.
Les elfes ne se nourrissent pas que du parfum des fleurs ou des effluves de la nature, de l'essence même des végétaux, fruits ou plantes. Cette croyance vient du fait qu'ils n'aiment pas manger de la viande. Certains pensent que cette pratique est liée à quelques croyances religieuses mais d'après le professeur Alberich, de l'Université de Stanford (Libertia), ce comportement résulte du fait que les papilles gustatives des elfes diffèrent de celles des hommes et donnent au goût de la viande, une sensation proche de celle qu'un humain ressentirait en mangeant des excréments.
En général, les elfes sont plutôt friands de fruits, de légumes, de champignons et de céréales. Ils raffolent aussi du lait, du miel et du nectar des fleurs qu'on retrouve dans leurs sauces culinaires ou leurs boissons.
Régie par un système monarchique, la société aénurienne est divisée en castes sociales perméables, c’est-à-dire qu’on peut accéder de l’une à l’autre en fonction de sa réussite sociale ou au contraire de sa ruine. On peut comparer la hiérarchie des castes à une pyramide. A son sommet, le couple souverain puis le Conseil des Saels. Viennent ensuite les Erphintaur, les membres de la cour royale et les principaux officiers de l’état (hauts fonctionnaires, juges suprêmes, hauts gradés militaires), suivis par la caste des Enedh (“bourgeoisie savante et commerçante) et enfin la caste Emair, “ceux qui travaillent de leur main” le sol, la matière première, etc.
La peine de mort est extrêmement rare dans ce pays. La « Mort Lente », aussi nommé « Mal de Vivre », prend encore de nombreuses vies, malgré les succès de la science, rendant la peine de mort désuète face à ce fléau. Cette maladie hante les cœurs de la population depuis 4 siècles et est imprégné dans la vie quotidienne. Il n’est pas rare de voir un patriarche bénir le repas en souhaitant que la Mort Lente prenne l’offrande qui lui est réservé mais ne vienne à écourter la vie d’un de ses proches.

L’art et la musique sont les principaux axes culturels de la civilisation aénurienne. La recherche d'un parfait esthétisme se perçoit dans le quotidien des aénuriens, que ce soit dans le vêtement, dans les bijoux qu'ils portent ou dans leurs pratiques professionnelles. Il n'est pas incongru de voir un médecin elfe, appliqué un baume en chantant quelques paroles en langue elfique antique. Les spectacles aénuriens sont réputés pour leur magnificence, la subtilité des jeux de lumière et de sons ou encore des sentiments qu'ils transmettent aux spectateurs. Qui n'a pas vibré lors de la représentation de l'opéra « Beren et Luthien » ou encore de la « Traviata » dans la célèbre salle de Cerebruin ?
La société aénurienne est une civilisation contrastée, riche de paradoxes, oscillant entre une ouverture vers le monde, par le biais de ces quelques cités frontalières mais fermés en son sein que ce soit territorialement ou culturellement. Elle oscille entre conservatisme protecteur et sagesse bienveillante, tournée vers les autres. Ces fluctuations sociétales changent en permanence les comportements des aénuriens et leurs actions. Ce qui fait qu'un étranger les considère comme des êtres instables, capable de passer d'une extrême à un autre en quelques secondes. Ajoutons à cela, un fort intérêt pour la politique ainsi que leurs susceptibilités naturelles et vous comprendrez que les aénuriens sont aussi craints qu'appréciés par les autres nations.

enteteL'armée

Elle est composée de combattants de métier. Aucune conscription n’a cours dans le pays mais chacun peut intégrer l’armée s’il le souhaite. L’engagement n’est pas définitif et une requête de libération des obligations militaires peut être déposée au conseil ou auprès des souverains.
L’armée aënurienne est équipée des technologies botaniques et biologiques développées par la science de ce peuple. Elle possède quelques appareillages mécaniques mais le plus gros des équipements sont d’origine végétale ou animal et sont des outils plus raffinés, plus naturels et selon eux, commodes. Des scarabées géants font de parfaits cuirassés et peuvent transporter une troupe importante cachée sous l’épaisseur de sa carapace. Leur jet d’acide ronge la chair comme certaines matières non organiques avec efficacité.
Des ailes volantes, des aënuriens portant des ailes de toiles et de métal, surveillent les cieux et attaquent tout dirigeable qui menacerait leur pays. Hélas, ils sont tributaires des courants aériens, n’ayant pas de moyens de propulsion mécanique. Cela ne les empêche pas de faire des ravages et ils ont l’avantage de n’avoir aucune limitation de vol, excepté la fatigue du volant lui-même.
Les équipements mécaniques sont en général des outils d’observation, de médecine mais plus rarement des équipements de combat bien que certains s’interrogent sur les capacités de déplacement des troupes aënuriennes en milieu sylvestre. Il semble que des insectes mécaniques ont été créés par les scientifiques aënuriens pour servir à l’observation des troupes ennemies ou à l’espionnage. Un mécanisme savant permet à ces insectes de voler avec une petite autonomie tandis que des lentilles gravent sur une bande photosensible les éléments perçus par l’engin.
L’armée aënurienne serait peu nombreuse selon les espions des pays voisins mais rien ne permet de l’affirmer tant la discrétion et la dissimulation sont des compétences fort développées en ce lieu.

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