Anathep

Les légendes racontent que l’Empire d’Anathep serait sorti des profondeurs du désert de sables pour partir à la conquête du monde et que le Dieu Dhu Sharâ les guida dans leur périple. Les légendes sont souvent fantaisistes et transforment la réalité des faits, que les archéologues et les historiens tentent de retrouver aux travers des ruines et des écrits retrouvés. Les survivants du cataclysme errèrent longtemps puis découvrirent un canyon au cœur duquel se cachait une vallée ombragée, à la végétation luxuriante et abreuvée de sources d’eau. Ce lieu devint le berceau de l'empire d’Anathep.

Une terre difficile dirigée par une puissante aristocratie

Les terres d’Anathep sont soumises à un climat chaud et aride, où l’eau est une denrée précieuse et rare. Au sein de ce territoire s’est pourtant construit un empire mené par des patriciens rassemblés au sein d’un Sénat. Pour gérer l’Etat, trois d’entre eux sont élus et forme l’Emporium : l’Impérator, le Tjati et le Tribun.
Pour parer aux carences de leur nation, les anathepéens ont pris la voie de l'expansionnisme, recherchant sur les territoires voisins, les denrées vitales qu’ils leur manquent. Certaines contrées furent annexées et intégrées aux terres de l’empire tandis que d’autres devenaient des colonies contrôlées et exploitées pour le bien de l’Empire.
Pour parvenir à cette expansion territoriale, l’empire s’est doté d’une armée puissante faite de commandos de fantassins, de véhicules blindés, de machines destructrices mais aussi d’une cavalerie monostaffé (le cheval étant remplacé par le Monostaff, unicycle à vapeur), ou encore d’un contingent aéroporté.
Les conquêtes apportent butins, nouveaux sites d’exploitation et ressources non négligeables manquant souvent à l’empire. Ces biens favorisent l’économie mais ne sont pas les seules sources de revenus. Anathep a des carences mais aussi des richesses minières, et commerciales. Car le pays est un carrefour entre l’Orient et l’Occident. Nombre de caravanes, de convois de dirigeables chargés de marchandises circulent dans cette contrée, attirant la convoitise de bandits ou de pirates des airs.

Cultures et Société

La rareté de l’eau a un impact économique et vitale mais aussi culturel car l’ensemble des moeurs et des pratiques de la société prêtent une attention particulière à l’usage de l’eau et à sa conservation. Gaspiller de l’eau est un crime ! Même si de l’eau est apportée depuis les colonies, la population quelque soit l'ethnie, conserve ses pratiques et la Justice sa sévérité.
Les ethnies les plus nombreuses sont celles des humains et des nains. Grâce à la combinaison de leurs atouts physiques ou intellectuels, ces deux ethnies ont forgé l’empire, ses possessions et sa culture. Ainsi, anathep est devenu un pays empreint d’arts, de chants, de mythologie, de traditions et de croyances. La beauté de ses paysages, la richesse de sa gastronomie, la finesse de sa nourriture rehaussée d’épices venus du monde entiers ont inspiré de nombreux poètes. Les vers relatant les merveilles de ce pays enchanteur en ont fait un lieu fantasmé dans de nombreuses contrées étrangères. Le mouvement littéraire, le romantisme a exacerbé cette passion en présentant des amours ardents, baignés par le soleil d’Anathep, chavirant dans les oasis isolés, où l’homme se retrouve en communion avec la nature et ses multiples facettes.
Ces écrivains ont bientôt été suivis par des auteurs plus centrés sur la découverte de la géographie, du naturalisme ou plus récemment de l’archéologie. En effet, lors de travaux d’excavation dans la province de Gébeb, des ruines d’une civilisation antique ont été découvertes. Le sujet diffusé à travers toutes les presses du monde a attiré une foule de pseudo-archéologues, plus intéressée par les richesses que peuvent révéler ces ruines que par la recherche historique. Pour l’heure, l’empire profite de cet engouement pour vendre à un prix exorbitant les parcelles de fouille tout en surveillant par le biais d’espions, les richesses qui pourraient être trouvées.
Mais tout n’est sans danger dans cette contrée et le climat n’est pas l’unique péril qu’on peut affronter. Des fanatiques, des congrégations douteuses, des gangs agrémentent d’une touche sombre le tableau idyllique présenté aux touristes étrangers.