Seizon-Cha, une contrée en développement
Situé à l'est des territoires du Khajdiskatan et du royaume de Maharadjian, ce pays semble se réveiller d'un long sommeil. Composée de plaines fertiles, de hauts plateaux, de désert dangereux, de marais aux souffles éthériques, de vastes forêts enchanteresses, cette contrée abrite une civilisation originale et pittoresque aux yeux d'étrangers issus des 8 plus puissantes nations de ce monde.
une société holarchique
En Seizon Cha, une holarchie dirige le pays. Il s’agit d’une hiérarchie de villages, c'est-à-dire d'éléments qui sont à la fois un tout en eux-mêmes et une partie d'un système plus vaste. Des villages se sont unis pour former des villes et 8 capitales provinciales.
L’élément le plus important de ce système est donc le village et non les diverses organisations permettant au système national de fonctionner. D’ailleurs chaque individu existe pour lui même mais surtout dans une volonté d’agir pour la communauté dans son ensemble. L’altruisme est la valeur fondamentale tandis qu’égoïsme et égocentrisme sont les attributs de marginaux, d’êtres honteux.
Le peuple de cette nation pittoresque est composé d’humains et d’Onis (orc en occidental) vivant ensemble sans distinction ethnique ou autre. Chaque seizon est l’égal des autres. Seule la fonction exercée différencie les individus.
Pendant longtemps, le pays a vécu de traditions, de pratiques artisanales et agricoles anciennes et la rencontre avec les 8 grandes nations fut un choc aussi bien culturel que militaire. Les étrangers, sûrs de leurs croyances et de leur philosophie d’acculturation par la force, ont imposé des accords commerciaux néfastes à Seizon Cha. Ils ont imposé la culture de l’Opium, favorisé la prolifération de la corruption et d’organisations mafieuses, puis ont pillé sans vergogne une partie des ressources.
Les populations en colère furent réprimées ou massacrées par ces étrangers peu respectueux de la communauté, de ses croyances ou pratiques. Mais les seizons ont doucement commencé à réagir, espionnant dans les centres urbains de ces étrangers, leurs recherches, leurs nouveautés scientifiques ou industrielles. Ils ont construit des villages aux abords de leurs cités, créant des quartiers exotiques.
La nation rassembla les connaissances occidentales et les utilisa à son profit. Même les mafias oeuvrèrent aux changements de la nation. Lentement, un début d’industrialisation s’installe dans certains régions du pays, fabriquant des produits manufacturés d’origine seizon. Les « centres de réflexion sur la nature du monde » (Yánjiū zhōngxīn) analysent les recherches occidentales en s’orientant vers des voies imperceptibles au regard étranger.
Le Seizon Cha marche sur la route du changement et de la modernité. Bientôt, sa vengeance frappera les étrangers arrogants. Il dispose pour cela de ressources dans les Monts Long, dans les Forêts de Baishin, dans les marais d’Onman, dans le désert de Sabke ou encore dans le Val de Raksuen. Les machines à vapeur commencent à être de plus en plus utilisés. Des industries mettent en application de nouveaux brevets chaque jour.
La médecine seizon est par contre très en avance, selon l’opinion des seizons, sur celle des étrangers et dispose de nombreuses plants médicinales à portée de main. Le chaman seizon ou les différents moines des écoles de vie sont de puissants guides qui rappellent régulièrement les principes fondamentaux de la société seizon.
Cette contrée n’est pas sans danger ni mystères. D’étranges créatures vivraient dans les marais d’Omnan, des arthropodes géants parcourent certains lieux du désert de Sabke tandis que les chamans dansent autour d’arbres lumineux au coeur des forêts de Baishin.
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